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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 07:18

2PM-Teaser.jpg

 

Démission. Le mot est lâché. Ça fait longtemps que ça me trotte dans la tête. J'ai pris ma décision. Cette fois c'est pratiquement fini. La police. Envie de tourner la page, de changer d'air, de cap. Voler de mes propres ailes, ne plus avoir de comptes à rendre ni me demander si je travaille dans trois jours parce que mon service ne le sait même pas et me préviendra quand ils auront décidé au-dessus de l'informer.

 

Comme je l'ai écrit dans un précédent article, je suis rentré dans la police à 23 ans. J'étais jeune, con, avec peu de cervelle mais l'énorme envie de partir et de quitter le cocon familial devenu trop étroit. J'ai été choyé et materné comme je le souhaite à quiconque mais n'ayant pas l'âme d'un Tanguy j'ai voulu aller voir de plus près à quoi ressemblait le monde et m'y faire une petite place.

 

Me suis débrouillé pour devenir Gardien de la paix après de multiples essais dans le privé s'avérant infructueux. La Police m'a beaucoup appris. Sur la vie. Les gens. Sur moi. J'ai croisé des enfoirés que bien souvent j'ai eu envie d'étrangler tellement ils étaient méprisables, haineux et profondément débiles. Tout comme j'ai rencontré des gens extras, qu'ils soient collègues ou des particuliers qui, par leurs paroles, gestes et comportements à notre égard ou non m'ont encouragé à continuer, me confortant dans l'idée qu'il n'y avait pas que des pourris et que ça valait le coup de protéger la population.

 

La grande question, posée systématiquement quand j'en parle, c'est pourquoi ? Ou alors, pourquoi ne prends-tu pas une dispo ? Si vous ne savez pas ce qu'est une dispo, Google est votre ami. C'est simple. J'en ai marre de faire toujours la même chose et surtout je m'ennuie. Cela peut paraître étrange pour ceux qui ne connaissent pas vraiment ce qu'est la vie d'un CRS puisque l'image qu'ils en ont est celle que les médias leur montre, à savoir des flics casqués, portant bouclier et matraquant le premier venu passant à leur portée. Beaucoup d'ailleurs ignorent que nous sommes policiers malgré le fait que cela soit écrit sur notre écusson et blousons d'hiver.

 

Sont loin du compte ceux qui croient que nous ne nous occupons que de manifs. Il est vrai qu'au départ, notre fonction principale est le maintien de l'ordre. Nous en faisons très peu, environ 12 % de notre activité générale. Le reste du temps nous faisons de la sécurisation de secteurs sensibles et touristiques et assurons la protection de bâtiments officiels, tels que des ambassades par exemple ou des lieux de culte. Résultat nous sommes majoritairement occupés à surveiller pendant des heures des immeubles, parfois inoccupés. Pendant des heures il ne se passe rien mais nous veillons à ce que tout se déroule pour le mieux. Primo parce que nous sommes des professionnels étant payés pour ça, deuxio parce que nous ne voulons pas être emmerdés par nos supérieurs qui ne manquent pas de nous rappeler nos devoirs et consignes si nous les oublions un peu. La plupart du temps ils sont plutôt diplomates et humains, ce qui fait que les relations gardiens-gradés sont bonnes, tout du moins dans ma compagnie.

 

Il y a également les CRS de Haute-Montagne, les Motards ainsi que les Maîtres-Nageurs Sauveteurs que vous croisez sur les plages en été et qui assurent votre sécurité quand vous trempez vos arpions dans les baïnes des côtes atlantiques...

 

C'est donc une certaine lassitude mais également le fait de ne rien faire de mes mains qui m'ont conduit à prendre cette décision. Un boulanger, lorsqu'il sort le pain du four, voit immédiatement le résultat de son travail. A la fin d'une vacation (matinée, après-midi, soirée ou nuit de boulot dans la police), en CRS, lorsque vous l'avez passée à garder une porte sous la pluie, en plein cagnard ou par – 10° il n'y a rien d'autre que l'envie de rentrer au plus vite et oublier rapidement ce moment d'extrême ennui passé à arpenter un trottoir ou enfermé dans une guérite, faisant partie du mobilier urbain et dont les passants ne voient même plus qu'il y a un type à l'intérieur ou vous regardent curieusement comme si vous étiez un vulgaire poisson dans un petit aquarium de plexiglas. Si vous vous demandez à quoi pense un guppy dans son bocal, demandez à un CRS il vous le dira.

 

De plus, je suis loin de ma famille, et j'ai envie de me rapprocher d'eux. Il y a la solution de la mutation mais si c'est pour faire la même chose là-bas, autant rester ici puisque la région me plait et que je suis bien dans mon appartement. Bref, on s'en fout.

 

Rien ne me fera changer d'avis. Ça va me manquer. Surtout mes collègues. L'ambiance particulière que l'on ne rencontre nulle part ailleurs, à savoir cet esprit de groupe qui existe encore, n'en déplaise à certains. Les CRS sont comme une grosse entreprise dans laquelle les employés vivent ensemble 24/24 presque 200 jours par an. Ils mangent, dorment et travaillent ensemble et font de temps en temps tout ça à la fois... (c'est pas vrai je déconne). Nous faisons du sport, des sorties, lors de nos déplacement effectués un peu partout en France, que ce soit à Paris, Strasbourg, Anglet, Ajaccio et j'en passe. Trois semaines par ci, loin de nos foyers, quinze jours par là. L'actualité et les missions récurrentes sont les moteurs de ces pérégrinations, faisant des CRS les flics les plus itinérants de France.

 

Vous allez me dire tu as signé. C'est vrai. J'ai signé mon entrée tout comme je m'apprête à signer ma sortie dans un an si tout se passe comme prévu. Peu importe les conséquences. Peu importe ma paye confortable et la sécurité de l'emploi. Rien à foutre de ma retraite, dont je toucherai quand même une petite partie grâce à mon ancienneté. Rien à faire des sommes touchées à la fin du mois dont je vais avoir beaucoup de mal à retrouver l'équivalent une fois revenu dans la vie « normale ».

 

Parce que ce n'est pas une vie ordinaire, d'être flic, qui plus est CRS. Si je me retourne et regarde mon parcours, mes années Police sont les plus belles années vécues jusqu'ici. Je n'ai pas tout vu et je suis loin d'avoir fait le tour du métier tant il y a de services différents. Il m'aura tellement appris ce boulot, tant apporté et beaucoup pris. Je ne regrette rien, bien au contraire. J'ai été fier de porter cet uniforme sur lequel est inscrit Police Nationale. Je serai fier toute ma vie de l'avoir endossé. Cela a énormément de valeur à mes yeux, et je garderai un souvenir nostalgique de toutes ces années en tant que Gardien de la paix.

 

Un flic, même hors service, reste flic. Il pense flic, regarde, observe, et il est tellement tordu parfois qu'il se demande s'il est normal. Il a un regard différent sur son environnement. Quand vous ne verrez qu'une bagnole qui passe, pour vous donner un exemple, lui notera le petit défaut qui ferait qu'il l'arrêterait s'il était au boulot. Une plaque un peu abîmée ou les antibrouillards allumés alors qu'il ne pleut pas ou qu'il n'y a pas de brouillard. Pareil pour un individu lambda que vous croisez. L'œil averti d'un flic (pas le mien, suis un vigile tout juste bon à garder des portes fermées sur des bâtiments vides je vous le rappelle), l'œil d'un flic verra le détail que vous ne remarquerez pas tellement il est insignifiant mais d'une importance non négligeable pour le vrai policier de terrain. Celui qui arpente les rues, planque dans une bagnole ou un fourgon. Il marche souvent dans la merde que les gens laissent derrière eux sans prendre la peine de la ramasser et dont l'odeur lui est familière, celui-là est dans un autre monde, le sien, sa mission est de faire que vous vous sentiez un peu plus en sécurité dans le vôtre. Ça fait mauvais scénario de film policier ce que j'écris là, non ? Surtout que, si vous suivez un peu les articles de ce blog, il m'arrive souvent de me laisser aller à cet exercice que certains appellent de la prose. Prose, tu parles ! Allez, j'arrête ! Je laisse le soin aux experts en écriture de tout bord, flics ou non, d'écrire ce genre de conneries qui ne fait plus rêver personne... en précisant quand même que ce mauvais script est assez proche de la réalité.

 

Alors évidemment. Il y a de bons et de mauvais flics. Tout comme il y a des boulangers qui font un pain dégueulasse chez qui vous n'allez jamais. D'accord, vous subissez parfois l'incompétence de certains policiers. J'ai 16 ans de boîte. J'en ai croisé des comme ça. Mais je peux vous dire qu'ils sont quand même rares. Et croyez moi si vous voulez, je m'en fous, mais nous nous chargeons bien souvent de remettre dans le droit chemin quelqu'un qui fait mal son boulot car, patrouillant toujours à plusieurs, la connerie d'un seul embarque tout le monde dans la même galère. Ça vous donne une idée de la responsabilité que vous prenez quand vous décidez d'intervenir. Vous n'engagez pas seulement la vôtre mais celle de votre équipe. Résultat vous ne pouvez pas faire n'importe quoi, ou alors tout le monde est d'accord et c'est tout le groupe qui fait n'importe quoi. Après ça se dit flic mais ce n'est que marqué dessus, il n'y a rien en dessous et je ne peux rien y faire. Il y a des services compétents dans la police chargés de nous surveiller et au besoin de nous sanctionner. Suis pas une balance, chacun son job. Certains me diront que le code de déontologie m'oblige à dénoncer des actes que je jugerai anormaux. A ceux-là je répondrai que je fais ce que je veux et j'assume entièrement le fait que j'ai fermé parfois les yeux sur des trucs aberrants, n'étant qu'un simple Gardien de la paix et n'étant pas très ancien non plus. Ensuite, si vous n'avez connu que des policiers désagréables vous souffrez peut-être d'une persécutionnite aigüe et il faut vous faire soigner.

 

Une petite précision, au sujet de mon métier. Un CRS ne charge jamais sans raison. Il a attendu parfois des heures avant d'obéir à cet ordre. Il a pris dans le bouclier ou/et dans la visière de son casque des pavés ou des bouteilles, sans broncher. Il a essuyé des insultes, des crachats, des jets d'œufs et de farine. Jamais de crêpes tiens, ça aurait été plus sympa, surtout avec un soupçon de rhum à l'intérieur. Aux pavés envoyés nous répliquons par l'usage de gaz lacrymogènes, qui ne font que pleurer nos « adversaires ». Les flash balls, s'ils sont bien utilisés ne sont pas sensés blesser gravement qui que ce soit, n'en déplaise à certains politicards commentant tout ça le postérieur bien au chaud calé dans le siège en cuir de leur bureau ou se pavanant devant les caméras. Le gamin qui a pris le projectile de flash ball il n'y a pas longtemps était en train de renverser une poubelle, croyez-vous que le flic serait venu dans sa chambre pour lui tirer dessus s'il avait été tranquillement en train de jouer sur sa console de jeu préférée ou de faire ses devoirs ?

 

Vous croyez quoi ? Que ça nous amuse de charger ? De rentrer dans le tas ? De balancer des grenades ? C'est juste notre boulot. Après il y a les moyens employés. Il m'est arrivé d'effectuer plusieurs charges et parfois j'aurais eu l'occasion d'utiliser ma matraque ou mon tonfa. Je ne l'ai pas fait, estimant que ce n'était pas la peine et que dans notre formation on nous rabâche souvent de n'utiliser que la force strictement nécessaire. Nous représentons l'ordre et sommes chargés de le faire régner. Quand tout est calme sur la voie publique, tout est calme pour nous aussi.

 

Nous avons une Police qui n'est pas défendue, en France. Elle est tellement critiquée qu'elle en a ras le bol. De voir que de plus en plus souvent elle doive se justifier d'avoir simplement fait son boulot. Du coup, demmerdez-vous. Je me casse. J'ai assez donné et j'en ai marre d'essayer de protéger des gens qui ne nous aident pas, qui nous dénigrent à la première occasion. Ne voyant que ce qu'ils veulent voir et pleurant parce que leur voiture a été enlevée par la fourrière alors qu'il aurait suffi qu'ils se garent convenablement pour éviter ça. Tu t'es mal stationné ? T'as pris un PV ? Tiens, tu veux un mouchoir ? Ceux qui pleurnichent une fois qu'ils ont emplafonné un autre véhicule tout ça parce qu'ils roulaient trop vite et bourrés pour couronner le tout. Ceux aussi qui s'énervent quand on leur retire des points alors qu'ils feraient mieux de se rendre compte que c'est bien moins grave de perdre des points et quelques billets plutôt que la vie ou d'ôter celle d'autrui par des comportements irresponsables.

 

Personne n'est indispensable. Certainement pas moi. Mon départ ne fera pas défaut à mon service. Certainement cela attristera quelques-uns de mes collègues avec qui je m'entends bien et que j'ai tellement aimé côtoyer, durant toutes ces années. Ceux qui sont devenus des amis, quand j'étais sur Paris, que j'appelle et qui me donnent des nouvelles de temps en temps. Une chose est sûre, je ne serai pas bien gai le jour où je partirai et malgré la forte envie de partir je redoute ce moment.

 

Pour tout ces bons moments la police me manquera. Pour le reste, je l'ai dit et je le redis, demmerdez-vous, vous avez la police que vous méritez. Je ne cracherai jamais dans la soupe. Et ne comptez pas sur moi pour vous raconter ce qui se passe à l'intérieur de la grande maison, vous n'avez qu'à venir voir ou vous renseigner un peu. Parlez à des flics et demandez-leur la vision qu'ils ont de leur travail. Interrogez-les sur les conditions exécrables dans lesquelles ils l'effectuent. En plus de devoir se battre contre certains éléments perturbateurs qui pourrissent la vie d'honnêtes gens, ils doivent composer avec une hiérarchie qui leur met une telle pression que certains en viennent à se flinguer tellement c'est difficile à supporter. Malgré la pénibilité de ce job, vous verrez que la plupart l'aime et la majeure partie d'entre eux croit encore en ce qu'ils font. Et ils font ce taf avec le cœur et les tripes qu'il faut, au détriment de bien des sacrifices, tant au point de vue moral que physique. Ils sont de moins en moins nombreux à encore y croire. Je fais partie de ceux qui pensent qu'on ne sert plus à rien tant qu'on ne sera pas mieux épaulés par notre hiérarchie ainsi que par nos dirigeants.

 

C'est sûr, si vous vous cantonnez à croire tout ce que racontent les médias, certains médias on va dire, puisque tous ne crachent pas sur la Police et font leur travail objectivement, alors vous n'aurez que ce qu'on veut bien vous montrer, sans chercher à comprendre ni à approfondir vos connaissances sur le sujet. En clair vous parlerez d'une chose que vous ne connaissez pas alors qu'il conviendrait mieux que vous la fermiez...

 

Vous le sentez le ras le bol là ? Ou il faut que j'écrive encore 20 pages de ce qui m'emmerde dans ce taf, que j'aime et que beaucoup ont dégradé, de par leurs décisions politiques ou autres. Qu'ils aillent au diable aussi ceux-là. Avec leurs beaux discours et leurs guignolades à la télévision ou la radio. Ils ne m'impressionnent plus et ne m'ont d'ailleurs jamais impressionné tant ils sont tous aussi incompétents et carriéristes les uns que les autres. Se battant parfois entre membres du même clan, se faisant des coups tordus dont on a même pas idée et que vous ne croiriez pas si on vous les révélait. Certains policiers dégradent eux-mêmes l'image qu'une partie de la population a d'eux, il ne faut pas s'en cacher non plus et ça serait malhonnête de ne pas l'avouer. Cela dit, s'ils étaient un peu plus aidés, peut-être ne seraient-ils pas aussi désabusés et découragés, au point de s'en foutre de tout et de négliger leur fonction première, être au service du public, du citoyen.

 

L'Etat se sert de nous comme renfloueurs des caisses qu'il s'emploie tous les jours à vider à coup de réceptions ou autres dépenses inutiles qui nourriraient un pays du Tiers-Monde pendant plusieurs mois voire années. Sont bons pour nous donner des leçons de morale qu'ils ne peuvent appliquer eux-mêmes. Certains ne connaissent même pas le prix d'un timbre-poste ou d'une baguette, rien que ça vous en dit long sur l'intérêt qu'ils vous portent et le monde différent dans lequel ils vivent. Vous n'êtes là que pour payer et encore payer, et arrêtez de dire que vous payez vos impôts à un flic, je dis ça en passant, sachez que ces derniers en payent aussi.

 

Je serai toujours Gardien de la paix. Ça me collera à la peau jusqu'à la fin. Et tant mieux. Je continuerai à aimer ce boulot, même de loin, dans mon petit magasin informatique ou sous le pont à l'abri duquel je dormirai si jamais ça ne marche pas. Ça y est, on retourne dans le mauvais scénario de série télévisée !

 

Vais arrêter là cet article, au risque de finir par vous saouler... Tout comme j'arrête net mon parcours dans la Police. Peu importe ce qu'il se passera ensuite. Une fois parti je serai tranquille et soulagé. Proche des miens et prêt à relever un nouveau défi, avec en mémoire toutes les valeurs que m'ont appris ce foutu boulot... Et le premier qui en dira du mal en ma présence prendra une baffe, parce que je ne serai plus sous la coupe du code de déontologie de la PN. Ça ne sera pas à la rubrique faits divers avec bavure ou abus de pouvoir inscrits en gros caractères et en gras. La seule chose imprimée sera la trace de mes doigts sur la figure de l'abruti qui osera me dire que j'ai choisi un boulot de con parce que je l'ai suffisamment entendue cette phrase-là. Et s'il porte plainte pour coups et blessures, je lui indiquerai à quel endroit il doit aller pour réclamer justice. J'irai même jusqu'à lui faire un brouillon de ce qu'il doit déclarer si ça peut lui rendre service.

 

J'ai consacré 16 ans de ma vie à être fier de ces deux mots : Police Nationale. Et je me fous de l'avis de gens extérieurs à la profession tant ils sont à mille lieux de connaître ne serait-ce que le quart de la réalité de la vie d'un policier.

 

Sur ce j'arrête sinon vais encore m'énerver et écrire 15 pages. Le blog continue, vous raconterai mes journées dans mon petit magasin informatique ça va être passionnant ! Vais avoir affaire à des abrutis qui ne savent même pas se servir d'une souris, j'ai pas fini de m'arracher les cheveux je crois, peu importe, tant que j'aime ce que je fais, c'est tout ce qui compte...

 

PS : quand je dis « vous », il est évident que je m'adresse aux personnes que je ne connais pas et qui peut-être se reconnaîtront dans ce que je dis s'ils enlèvent les œillères qu'ils portent quotidiennement. Les amis, potes, collègues, membres de ma famille ou autres connaissances ne sont pas concernés par ce « vous ». Quoique, j'ai quelques anti-flics dans ma famille ou parmi mes amis, ça a parfois animé des soirées jusqu'à ce que je finisse par la fermer tant il est inutile de parler de la Police à quelqu'un qui ne l'aime pas. Il trouvera toujours des arguments et des faits divers à la con pour prouver qu'il a raison. Jusqu'à ce qu'il ait besoin d'un policier qui est là pour ça et qui ne fera pas la distinction entre celui qui l'apprécie ou pas, il fera juste son boulot. Ça c'est du PS ! Un ps éléphantesque...

 

PS2 : bah non c'est pas fini. Ce que je dis n'engage que moi. Je me fous que vous soyez d'accord ou non. Que vous m'approuviez ou non. J'écris sur ce blog parce que c'est un excellent moyen de me défouler et de coucher sur un écran mes pensées. Ceux qui écrivent régulièrement savent le bien que ça fait. Rien ne vous oblige à lire, ni à commenter. Je ne changerai pas une ligne de ces articles sous prétexte que ça a vexé quelqu'un. Voilou.

 

PS3 : vais sûrement me l'acheter bientôt, le mieux étant d'attendre les promos de Noël...

 

Xbox 360 : pour les geeks RMIstes qui sont pas capables de se payer une PS3 et qui devraient songer à se mettre sérieusement au boulot plutôt que de passer des heures à glander une manette à la main...

 

Wii : sympa, surtout le tennis et le bowling.

 

Amstrad 6128 : mon premier ordi.

 

Amiga 600 : mon deuxième

 

IBM PC : mon troisième

 

Pour enfin conclure cet article qui n'en finit pas j'en reviens au sujet : cette décision m'a libéré d'un poids assez lourd à porter, surtout ces derniers temps. Suis presque libre. Et l'année qu'il me reste à faire avant de boucler définitivement mes valises ne sera que du bonus. Une année pendant laquelle je profiterai de chaque instant, sachant que ce sont les derniers. Ils me conforteront dans l'idée que policier est bien le plus beau métier du monde...

 

Cette fois c'est fini ! Filez bosser un peu, l'est l'heure, je vais me coucher j'ai bossé cette nuit... Bonne journée et à bientôt !

 

 

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commentaires

N
<br /> Je ne te donnerai qu'un conseil :"écoute ton coeur", en tous les cas quelque soit ta décision tu écris toujours aussi bien (continue !!!!!!!!).<br /> De tout coeur avec toi Sam !!!!!!<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ecouter son coeur oui, en toutes circonstances, c'est la clé. Merci pour tes encouragements :) Bises !<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> elle risque d'être particulièrement longue cette année, non ?<br /> j'espère que tous tes projets fonctionneront, en tout cas, ça m'a l'air plutôt de bon augure, :)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Salut LN, oui, mais le départ va peut-être être anticipé. Merci pour ton gentil commentaire, bises !<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> J'aime beaucoup ton article. Des mots simples pour décrire des sentiments confus dirais-je ... Mais, je veux une photo avec toi en tenue avant que tu partes...lol<br /> <br /> Ps: Je fais partie de quel "vous", moi? Réponse attendue! Merci!<br /> Peut-être dans ceux qui auraient tellement aimé pouvoir porter l'uniforme inscrit PN....fut-ce pour servir de renfloueurs des caisses de l'Etat...mais là je m'égare...<br /> bises...<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Et puis c'est pas vrai non plus. Moi; j'ai toujours croisé des zentils policiers...:) euh si , peut-être 1 ou 2 "cons" quand même ...lool<br /> <br /> <br />
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A
<br /> C'est pas vrai! Moi, quand je vois un CRS, je regarde systématiquement et attentivement si c'est un Bel Homme :))<br /> <br /> <br />
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